mercredi 7 octobre 2009
Life bankruptcy...
Comme c'est étonnant, certaines similitudes dans la vie économique peuvent s'appliquer aisément à une échelle personnelle.
Afin d'être plus clair, c'est une analogie entre la crise financière actuelle et la vie personnelle de votre rédacteur.
Certains de vous seront interloqués, peut importe, cela ne me va pas droit au cœur. Il m'est difficile désormais, même de
prononcer mon nom, mon prénom, je préfère n'être qu'une identité virtuelle, un login suivi d'un mot de passe.
C'est désormais l'heure d'un bilan, non...l'heure de l'analyse du compte de résultat et de se rendre compte que les investissements
pris il y a quelques années, la stratégie décidée n'a pas généré la croissance escomptée.
Il me semble que, les actionnaires, les partenaires liés à l'existence de votre rédacteur, fur pour une grande majorité véreux, tels
des "Madofs" et autre Léman brothers, version...réseau social, comme il est si bien de dire de nos jours.
Tous, sans exception aucune, se sont défaussés devant les taches à accomplir. Je reste seul aux manettes, essayant avec mes moyens
restant à faire vivre l'entité sociale que je reste.
Sans vouloir renier ma part de responsabilité, c'est avec haine et dégout profond que j'ose cracher pour un fois, ce venin.
J'ai honte de moi pour avoir cru dans la bonté des gens.
J'ai honte de moi pour avoir cru dans l'impartialité de la justice.
J'ai honte de moi pour avoir cru que l'intérêt d'un petit être devait partagé entre père et mère
J'ai honte de moi pour avoir cru à l'amitié
J'ai honte de moi pour avoir cru à la fidélité
J'ai honte de moi pour avoir cru à votre force caractère
J'ai honte de moi pour avoir été aussi naïf.
Que me reste-t-il ?
Rien. presque rien, si peut être, mon job et la passion que j'y mets à rendre heureux mes équipes et mes partenaires, cherchant toujours
le juste compromis satisfaisant l'ensemble.
Si...il me reste des droits...euh..non...plutôt des devoirs, des devoirs financiers ordonnancés par décision de justice envers une tierce
personne.
Une fille, non... plus maintenant, peut être génétiquement, mais mentalement, son cerveau malléable d'enfant est formaté par son entourage,
et il m'est désormais difficile d'enrayer le processus, le temps qui m'est alloué à ces cotés de me permet pas d'enrayer le processus
subtil et terrifiant engagé par son entourage, preuve sonore à l'appui, en autre, confondant de temps à autre le mot "papa" avec un autre "prénom".
C'est aussi avec haine que je regrette avoir donné de ma personne aux autres, sans aucun retour.
C'est socialement mort, que j'accepterai cet enfant qui me semble ne plus être le mien, dans ce qui s'appelle "sa chambre" ce week end,
de peur de me voir encore affliger une autre assignation à but purement lucrative et non à but humaine.
Oui, c'est la déroute sociale, cependant, pas encore pour moi, mais pour cet entourage malheureusement mal choisi.
De nouveaux horizons s'ouvrent à moi, j'espère encore avoir la force pour y ajouter ma pierre, ma contribution, ma valeur, sans
qu'elle soit bafouée ou volée une fois de plus.
Il me semble, pour vivre pleinement, que je vais adopter ce que la majorité applique, à savoir l'hypocrisie et la petitesse de l'esprit
afin de me confondre socialement parmi les autres, tirant du même cout un maximum de profit à mon égard.
Peut être est ce l'intelligence d'aujourd'hui, je vais me lancer dans cette aventure.
Un nouveau "madof" social est en train de naitre, alors prenez garde, je n'ai aucun respect pour vous...ni pour moi.
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RépondreSupprimerCher rédacteur!
RépondreSupprimerau hasard de ma curiosité je pousse la porte (enfin le clic) de ce blog, et cette histoire fait écho à ma propre histoire.
Ces hontes je les ai vécues il y a quelques 10 ans... avec une peur atroce et un dégout profond alors envers l'espèce humaine en laquelle j'avais pourtant foi. J'oserai dire que "j'ai mouru" (c'est choisi) sans l'ombre d'un espoir de pouvoir en sortir vivante, indemne.. ne me restait que la perspective de n'être plus que zombie achevée par la Justice aveugle et sourde, harcelée de malveillance par cet autre, salie comme jamais, assaillie de nausées devant tant de haine.. Puis la force comme une évidence de protéger ce petit être qui n'avait rien demandé, de le protéger physiquement, mentalement... La bataille fut rude, l'ennemi débordant d'ingéniosité pour me salir davantage, la justice toujours plus sourde et débordée... Pas de recette miracle, simplement le respect de cet enfant, l'écoute bienveillante sans juger et ne pas rentrer dans le jeu de l'autre qui a formaté sa chair pour vous blesser encore de plus belle.
Pour vous dire quoi? pour vous dire simplement qu'au bout du chemin existe la lumière. Certes, la voir et y croire encore ne peut paraitre qu'un espoir de plus.. mais cet espoir là ne finira pas par s'échoir si vous gardez foi en vous même, en votre enfant, en la vérité que l'on sème et qui se récoltera toujours, quelque soit le temps qu'elle mettra à germer.
Car celui qui sème le mensonge, la haine, le mépris se voit lancer un boomerang et s'expose toujours au juste retour à l'envoyeur!
Mon enfant aujourd'hui m'a déclaré que la vérité il la connait, en dépit des discours dont le gavent l'entourage si acharné qui se méprend entre l'amour et la prise d'otage d'un innocent.
Mais je vous assure qu'au bout de ce lourd chemin chargé d'angoisses et de peines profondes, il y a la vie, la vraie, enfin.
Ma grand mère d'une sagesse exquise m'a dit un jour: "Dieu ne te met jamais d'épreuves sur ta route que tu ne pourras surmonter"
Ces paroles je les ai faites miennes et elles m'ont aidée, énormément. Alors je vous les retourne, que vous puissiez continuer à avancer et reprendre gout en la vie, en certains gens, en vous mêmes.
Amicalement,
Clara
@Clara,
RépondreSupprimerMerci Clara, nous partageons une même vision..
J'ai aimé votre analyse, je me sens désormais mieux compris.
Au plaisir de vous lire.
Cordialement