dimanche 5 décembre 2010

Earth is not a hell...



L'ensemble de nos créateurs de notre monde nous ont promis un avenir meilleur. Bien des visages, blanc, noir, beur, rouge..
Peut importe, quel que soit leur message, quel que soit leur langage, il est le même...
Seul les interprétations peuvent différer, cependant, cherchez au fond de votre âme, votre esprit, cherchez au fond de vos convictions... il est le même..

Nos représentations divines ont juste un peut de mal à échanger ensemble. Quel que soient leurs origines, écoutez bien leur message, il est bon. Promesse, avenir meilleur, fédération, globalisation... oui..

Progressivement, nous acceptons après 20000 ans, l'existence des autres. Les biais pour y parvenir sont souvent surprenants..économiques, idéologiques, passionnels... peut importe.. pour ceux qui ont arpentés les quelques hectares de notre superbe planète bleue, je sais aujourd'hui que toutes les mères, les pères, aiment leur enfants, leur chair, de la même façon,
petits êtres, boys or girls...who will handle the world tomorow...for the best. !!!

Mais !!! qu'avez vous dans la tête !! Ne voyez dont pas que ce paradis promis est à à portée de main ??? Pourquoi sommes nous si stupides ??, interrogatifs, craintifs???. Je reste convaincu que nous faisons notre quotidien et que chacun de nous sommes responsables de celui ci. Ne cherchez pas à mettre la faute sur les événements des parcours de votre vie, point de responsable, vous êtes seul....

Nous sommes responsable de nos vies, de l'existence que nous voulons lui donner jour après jour. Notre force, celle qui doit jaillir de nos esprits, elle, celle qui est protégée, peut être cachée dans nos cœurs... Allez !!! go ..go ...go... foncez et make it happen !!


Ne plus réfléchir, ne voir que l'essentiel, ressentir...et avancer, exaltez vos émotions pour les autres, restons simples. Le plus souvent, quelques petits bonheurs se cachent à portée de main, instants partagés devant une ou plusieurs bouteilles de vin.
Le contexte compte beaucoup, perdu dans les vignes Nantaises devant un homme d'une cinquantaine d'années, un passionné par son métier. De la poésie sortait de ces mots, parlant d'élevage de ses breuvages, presque d'éducation, de se qu'il crée jour après jour. Partageant avec nous l'amour de son œuvre, ce résultat liquide...comme si il mettait ses émotions en bouteille pour les donner aux autres..

Ce n'était juste qu'un convaincu de la vie, s'exprimant magnifiquement à travers son art, le faisant partager à ses invités du jour. De notre terre, des fruits de cette terre, cet homme en a tiré toute la quintessence, nous faisant sentir toutes les subtilités, les non dits, de ce que nous devrions sentir, ressentir,.. il nous a juste aidé à comprendre, fait voyager bien au delà de sa terre nantaise..ses bouteilles remplies de ses émotions s'exportant à travers le monde.

Oui, le monde n'est pas un enfer, il est juste global. Quelques clients Anglais ou Américains, un Français, un Malaisien d'origine indienne au téléphone, une femme du monde à mes cotés, cet ensemble concentré en quelques instants, non..ce n'était pas un enfer, au contraire.

Ce n'était pour moi, de retour en France, l'occasion de boucler la boucle. Plus bas sur cette page, je racontais l'histoire d'une bouteille de Muscadet, achetée à Penang, Malaisie, breuvage si exotique là bas, mais venant bien de haute goulaine. Simplement l'envie de rencontrer en face de moi ce producteur Nantais en face de moi, qui sans le savoir avait fait briller les yeux de mes convives quelques mois auparavant, et les miens par la même occasion.

La boucle est bouclée et bien ronde, petit texte sans grand intérêt, simplement le désir de mettre sur papier un petit fait de vie. Quand j'y pense, je souris, je me vois encore tendre la main pour saisir ce breuvage là bas à 14000 kms. Hier, j'ai tendu cette même main vers son créateur, sans qu'il sache qu'il faisait parti d'une drôle d'histoire... hihiiii :)

jeudi 27 mai 2010

La nouvelle virtualité réelle.

La notion de la virtualité semble avoir été introduite en philosophie par Aristote. Le premier, en effet, l'auteur de la Métaphysique a distingué ces deux formes de l'existence : l'être en acte et l'être en puissance. Par exemple, un chêne adulte existe actuellement, en ce sens que tous les caractères qui appartiennent à son espèce sont réalisés, développés et pour ainsi dire épanouis en lui. En revanche, le gland ne contient qu'un chêne en puissance ou en virtualité, un chêne virtuel, c.-à-d. à l'état de projet, de germe, d'ébauche, n'existant pas encore, sans être cependant identique à un pur néant, mais pouvant être, tendant à être....

Au risque de choquer les enthousiastes et les alarmistes, je livre d’emblée mon diagnostic. A
l’inverse de la révolution néolithique (qui vit la domestication des plantes et des animaux) ou de la révolution des Cités (qui vit l’invention de l’écriture), la révolution informatique n’ouvre pas une nouvelle ère de l’humanité. Elle ouvre des "temps nouveaux", comme la découverte de l’imprimerie lors de la Renaissance occidentale. Elle n’apporte pas un nouveau contenu pour les activités humaines
et pour la culture, mais un nouveau médium pour des activités connues...

Ce que nous risquons de perdre demain, si nous nous enfermons dans l’univers réduit à deux sens des multimédias, c’est le goût d’une madeleine trempée dans du café, l’irrégularité d’un pavé sous les pas, place Saint-Anne, l’odeur des églantines, des roses, les efluves parfumées à la croisée d'une jolie dame.

Depuis que nous "chattons" sur le net, vous ne vous sentez plus isolé du monde, et oubliez peu à peu votre solitude. Cela vous fait un bien fou. Vous vous sentez utile, parce que vous écoutez une personne, réconfortez une autre et conseillez une troisième... Vous vous sentez aimé parce que des personnes s'intéressent à vous. Mais attention à ne pas prendre trop à cœur ces relations virtuelles !

Sommes nous en train de perdre nos repères, nos sens...? Avons nous inconsciemment décidé de nous isoler du monde ?Comment expliquer que certains de nous "possèdent" des centaines d'amis facebook, jonglent derrière leur écrans entre Badoo, FB, Twitter...meetic, Msn et autres... ?
Avons nous renoncé à nos sens ? allons nous continuer de nous isoler seul devant nos écrans afin de gagner 10 amis de plus ce soir... ? Cependant, notre force pour survivre dans ce monde virtuel doit être notre pouvoir de discernement, ressentir encore, savoir que derrière ces mots affichés sur votre écran, se cache de temps en temps..des gens biens, humains, sensibles honnêtes... Continuons d'utiliser ces nouvelles technologies en continuant de contrôler nos émotions, restons cordial, notre "chating technology" ne doit rester qu'un outil de facilitation de la communication, au mettre titre que les premiers téléphones sont à Facebook ce que le char à bœuf est à nos voitures modernes.

Quel est ce jeu auquel nous participons ? Jusqu’où restons nous des acteurs en représentation ? Le virtuel reste-t-il une échappatoire au réel ou virtuel et réel sont-ils simplement complémentaires ?

Arrêtons de cacher nos images par des avatars photos, des pseudos... l'ensemble menant indirectement à l'incompréhension et à la non communication, le protectionnisme de nos âmes, alors qu'il devrait en être tout autre. La spécificité des rapports humains sur Internet prend le nom de culture de la virtualité réelle, quel paradoxe quand même !!! virtualité réelle...???

Cependant, au delà de ces réseaux virtuels, pour ceux qui s'en donnerons la peine, qui continuerons de lire dans leur émotions, leur ressentis, il arrive pleinement de partager de joyeux, profonds et vrais moments. Internet de ce point de vue n’est donc qu’une forme parmi d’autre de culture qui ne s’oppose nullement à une supposée réalité des rapports humains. Dans "contact"...existe toujours la notion de rapprochement, de toucher et pourquoi pas de partage. N'oublions pas nos valeurs.

Internet restera bénéfique à moins qu'on en abuse pour tomber dans l'ivresse du bonheur artificiel. Pour ma part, je préfère partager un bonheur bien réel et m'enivrer à deux ou plus devant une bonne bouteille de vin.

Pour conclure, la virtualité est un outil favorisant les bons échanges, le couteau suisse à remplacé le silex, les vocalises des premiers hommes par le langage articulé et subtil, cependant, de tout temps, comme le disais si bien st Exupery, l'essentiel est invisible pour les yeux, il faut savoir regarder avec son cœur..Aussi, pour paraphraser Aristote, la graine, le gland du chêne, est une réalité en puissance, alors j'ose espérer que les graines semées donneront vie et corps à la
réalité..réelle.

Arrrrghtt !!!..Ce petit texte sera posté sur mon FB, mon blog, mon twitter et peut être bien sur bien des boites mails...c'est presque con hein ??? :)

PS : Lecteurs virtuels, le premier de vous pensant que ce petit texte est trop virtuel, aura le
loisir de partager ses points de vue réels devant un café, une bière, même un thé pour certain(es)..A bon entendeur, vos commentaires sont les bienvenus... :-)

lundi 16 novembre 2009

S miles.... ;)

S miles...

Qui désormais n'a pas sa carte collectrice de miles ? Je me rappelle il y a quelques temps, vous conter mes
quelques tribulations, ici et là. Quelques lignes, sur ces bretons, éternels voyageurs depuis des siècles, attirés
par l'appel de la mer, par de nouveaux horizons. Juste quelques mois auparavant, j'avais pris le cap sud sud est,
14000 kms pour m'échouer sur un continent qui m'était alors inconnu.

Ce fut un choc, une révélation, un amour de vie, bouleversant toutes projections à moyens termes que n'importe quel
être à quelque part dans ses songes. J'ai vu, j'ai vécu, je reste ému. J'ai encore ces parfums qui me reviennent en mémoire,
que je garde là.

Bien souvent je me suis senti comme un "E T", déraciné là bas, et pourtant si proche de tout, toujours prêt et adaptable aux
choix qui s'imposaient à moi. Comment dire, comment véhiculer à travers les mots ce qui ne peut s'expliquer avec le langage..!!!

C'est un ensemble d'émotions, un subtil mélange et pourtant très fort et parfois déstabilisant..car incompris.
La nature de l'homme est ainsi faite, la quête du partage est primordiale pour avancer.

J'ai pris une claque il y a quelques temps, une magnifique "baffe", elle n'était pas physique, virtuelle, mais tellement belle..

Belle dans ses mots, ses phrases, elle parle d'un seul langage à travers sa maitrise de quelques langues humaines.
Langues du nord, langues du sud, elle ne pense plus avec des mots, elle communique, elle mixe l'ensemble pour faire jaillir
au grand jour ses idées, elle parle avec son cœur...




Guidée par une philosophie de vie belle, c'est certainement après avoir collecté des miles et des miles... qu'elle met pied
à terre ici, pas loin, proche. Riche de ses convictions, aussi chargée par sa culture, elle a décidé cette escale dans notre
Bretagne. voyageuse dans l'âme, exploratrice forte, elle à choisi sa vie, laissant derrière elle une somptueuse existence matérielle
au pays de tous les excès..cap ouest nord !!

Tribulateur je suis, exploratrice de bien des mondes elle est, c'est ce même langage que nous utilisons pour échanger, celui des
situations improbables, encore une fois..je ne sais pas comment cela c'est passé..

Elle démarre un nouveau départ comme le dit bien cette chanson qui tourne en boucle dans ma tête, elle oublie tous les nuages
qui lui ont caché, gâché, sa vérité...


Take your passion..and make it happen, it should be what she is able to say, to think.


Al Khidir, St Christophe, Deva Jizo, Khawadja Khidir, quelque soit ton nom, patron des voyageurs, i would like to thank
you to put on my way, in my mind, this lovely rose’s bouquet.

Oui, up to day, miles and smiles seems to me so close..., just take some altitude, behind the clouds, always the sun is shining.

a wonderful trip in perspective...:)

mercredi 7 octobre 2009

Life bankruptcy...




Comme c'est étonnant, certaines similitudes dans la vie économique peuvent s'appliquer aisément à une échelle personnelle.
Afin d'être plus clair, c'est une analogie entre la crise financière actuelle et la vie personnelle de votre rédacteur.

Certains de vous seront interloqués, peut importe, cela ne me va pas droit au cœur. Il m'est difficile désormais, même de
prononcer mon nom, mon prénom, je préfère n'être qu'une identité virtuelle, un login suivi d'un mot de passe.

C'est désormais l'heure d'un bilan, non...l'heure de l'analyse du compte de résultat et de se rendre compte que les investissements
pris il y a quelques années, la stratégie décidée n'a pas généré la croissance escomptée.

Il me semble que, les actionnaires, les partenaires liés à l'existence de votre rédacteur, fur pour une grande majorité véreux, tels
des "Madofs" et autre Léman brothers, version...réseau social, comme il est si bien de dire de nos jours.

Tous, sans exception aucune, se sont défaussés devant les taches à accomplir. Je reste seul aux manettes, essayant avec mes moyens
restant à faire vivre l'entité sociale que je reste.

Sans vouloir renier ma part de responsabilité, c'est avec haine et dégout profond que j'ose cracher pour un fois, ce venin.

J'ai honte de moi pour avoir cru dans la bonté des gens.
J'ai honte de moi pour avoir cru dans l'impartialité de la justice.
J'ai honte de moi pour avoir cru que l'intérêt d'un petit être devait partagé entre père et mère
J'ai honte de moi pour avoir cru à l'amitié
J'ai honte de moi pour avoir cru à la fidélité
J'ai honte de moi pour avoir cru à votre force caractère
J'ai honte de moi pour avoir été aussi naïf.

Que me reste-t-il ?

Rien. presque rien, si peut être, mon job et la passion que j'y mets à rendre heureux mes équipes et mes partenaires, cherchant toujours
le juste compromis satisfaisant l'ensemble.

Si...il me reste des droits...euh..non...plutôt des devoirs, des devoirs financiers ordonnancés par décision de justice envers une tierce
personne.

Une fille, non... plus maintenant, peut être génétiquement, mais mentalement, son cerveau malléable d'enfant est formaté par son entourage,
et il m'est désormais difficile d'enrayer le processus, le temps qui m'est alloué à ces cotés de me permet pas d'enrayer le processus
subtil et terrifiant engagé par son entourage, preuve sonore à l'appui, en autre, confondant de temps à autre le mot "papa" avec un autre "prénom".

C'est aussi avec haine que je regrette avoir donné de ma personne aux autres, sans aucun retour.

C'est socialement mort, que j'accepterai cet enfant qui me semble ne plus être le mien, dans ce qui s'appelle "sa chambre" ce week end,
de peur de me voir encore affliger une autre assignation à but purement lucrative et non à but humaine.

Oui, c'est la déroute sociale, cependant, pas encore pour moi, mais pour cet entourage malheureusement mal choisi.

De nouveaux horizons s'ouvrent à moi, j'espère encore avoir la force pour y ajouter ma pierre, ma contribution, ma valeur, sans
qu'elle soit bafouée ou volée une fois de plus.

Il me semble, pour vivre pleinement, que je vais adopter ce que la majorité applique, à savoir l'hypocrisie et la petitesse de l'esprit
afin de me confondre socialement parmi les autres, tirant du même cout un maximum de profit à mon égard.

Peut être est ce l'intelligence d'aujourd'hui, je vais me lancer dans cette aventure.

Un nouveau "madof" social est en train de naitre, alors prenez garde, je n'ai aucun respect pour vous...ni pour moi.

lundi 6 juillet 2009

Aznavour vs Ravi Shankar



Juillet 2007, Penang, Malaisie, il fait encore très chaud. Surplombant le village
d'en bas, bien perché du haut de mon onzième étage, je regarde la cime des cocotiers
virevolter au vent, brise assez forte provenant de la mer, juste quelques 300 mètres plus loin..

Mes fenêtres sont ouvertes, en face, je vois l'ile de Penang, séparée par ce bras de mer où s'entrecroise
les ferrys de passagers et les portes conteneurs géants. Au loin, quelques bateaux blancs, majestueux, s'en vont
certainement vers Langkawi, ensemble d'iles perdues dans l'archipel des adamans...

Ce soir, c'est "French Couisine".. à la demande générale de ma famille de cœur là bas...

Exit les chickens tandooris et autres mee goreng... je me dois de représenter la France et sa cuisine.
C'est une épreuve..et je suis attendu au tournant. Cependant, l'affaire est complexe, il va me falloir trouver
tout mes ingrédients ici... un gigot d'agneau, des flageolets, des champignons de Paris, et de la crème fraiche.

Rien de plus normal quand on est en France, rien de plus difficile quand tu es en Asie. La tache est dure, mission :
trouver un gigot entier. Je décide donc de sauter dans ma proton wira et d'aller à Kulim, ville à une quarantaine de
kilomètres que je connais bien. Mes amis m'ont dit..."Boleh lah..!! can lah, you will find your meat there in a special
chinese shop"...

What !!!, un shop chinois spécialisé dans les gigots ??? non, ce n'est qu'un importateur de viande provenant essentiellement
de nouvelle Zélande. Mission accomplie, j'ai trouvé mon gigot entier, je suis heureux.

Me manque pour mes escalopes à la crème, ... la crème. L'affaire se corse, personne ici ne sait ce que c'est de la crème
fraiche... autant demander à un européen des curry leave ou des lemon grass...

Aie... la seule solution qui me vient à l'esprit...c'est le carouf du coin !!! oui... il existe un méga carrefour même ici
à Penang. J'arpente les allées..et soudain..Oh miracle, une petite boite blanche et rouge attire mon attention. Je n'en reviens
pas... de la crème fraiche, marque paysans bretons, faite dans ma Bretagne natale. Façon Tex Avery, mes yeux sortent de leur
orbite.. je trépigne sur place...ma langue touche le sol !!!
Je continue sur ma lancée frénétique, la chance est de mon coté, direction le rayon des vins. Là encore, j'ai un sourire jusqu'aux
oreilles, j'aperçois quelques bouteilles de muscadet nantais, leurs étiquettes me font voyager jusqu'à Haute Goulaine.
Qu'importe le prix, c'est très cher, au moins quatre fois le prix payable en France, je veux impressionner toutes les demoiselles
et dames ce soir, en leur offrant un apéritif exotique pour elles, le fameux Kir cassis si plaisant à la grande majorité de la
gente féminine.

Au delà de tout, c'est aussi une belle expérience de sociologie, apprécieront elles ce standard français, elles qui sont habituées
au jus de mangue et à la coconut water.??



JE suis sauvé, ce soir, c'est repas de Gala pour mes amis asiatiques, ils sont tous dans leur starting block et je suis le maitre
de soirée, je sens la pression monter et je suis seul un peu désemparé. Heureusement, nisha est là, étudiante et petite sœur de cœur
de 24 ans, elle à décidé de devenir mon aide de camp, mon grouillot, mon commis de cuisine. "Loudo.. Loudo..what else, what next,,",
je suis assaillit par les questions mais je gère plutôt bien la situation, le temps de cuisson et le reste..

French cuisine, se doit de s'accompagner de French music, alors plongé dans mes CD, je trouve LE son qui s'accordera parfaitement
à cette ambiance Française, Mr Charles Aznavour.

Il me reste encore une ou deux bouteilles de St julien, ramenées précédemment de France lors de mes allers et retours.
Tout y est, les plats sont prêts, la musique de Mr Charles se diffusent dans tout l'appartement, les odeurs émanent du four, je me
crois en France. C'est surréaliste, les fenêtres restent ouvertes, je tends l'oreille en bas vers ce village et j’entends un autre
grand musicien, Ravi Shankar, maitre incontesté de la fameuse Sitar indienne.

Drôle d'impression, fabuleuse, je n'ai qu’à tendre l'oreille dehors et je suis en Asie. Un ou deux pas en arrière, je me retrouve
dans la cuisine de ma mère, les fumets de ce gigot me transporte à la vitesse de la lumière à plus de 14000 kms.

Ils sont là, mes invités se sont fait beau, je le remarque et c'est aussi une marque de respect très ancrée chez les asiatiques.
Quand on sort ici, tout le monde s'habille correctement, je suis impressionné par tant de savoir vivre.

Epoustouflées, c'est un succès, je le vois bien, le kir cassis à tenu toutes ses promesses, il plait tellement. Incroyablement simple et
si exotique ce muscadet nantais ici à Penang. Tout le monde discute, les yeux écarquillés... Saro, femme de Raman et excellente cuisinière
indienne n'en revient pas du gout de ces escalopes cuites dans du lait, c'est un concept jamais vu ici, dont le rapport simplicité / gout
la laisse sans voix.

Encore plus fort, je sors mes deux grandes caves en cristal ramenées de France, Raman et moi, seuls hommes présents s'octroyons le privilège
de nous affaler dans ce canapé rouge afin de siroter un bon St Julien. La musique de Mr Charles fait merveille, les yeux de mes convives
brillent.

Comme un combat, nous déplaçant dans ce grand appartement, les ondes sonores de la musique de Ravi Shankar s'entrechoquent avec celles
d'Aznavour, c'est encore une confrontation de géant. Alors je me prends à rêver d'un duo hypothétique de ces deux maitres, sifu de ce qui
se fait de mieux dans leurs cultures respectives.



Je suis le seul à comprendre Mr Charles, un peu aider il faut le dire par ces quelques verres de St julien, les paroles de "Emmenez-moi" prennent
une autre signification ici.

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Je fuirais laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort

Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés
Où l'on vit presque nus
Sur les plages

Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord

Piètre danseur que je suis, c'est à tour de rôle que Sharm, Sumi et Nisha m'extirpe de mon canapé pour tenter la valse sur cette musique.
Surréaliste, j'ai recréé la France dans cet appartement, dansant de surcroit avec les quelques plus belles femmes qui m'est été donné de
connaitre, sous le regard amusé des ainés, Raman et Saro qui semblent s'être rapprochés ce soir, encore main dans la main après plus de
quarante ans de vie commune.

Merci Mr Charles, vous avez raison, vous m'avez emmené au pays des merveilles, et la misère est bien moins pénible au soleil.

mardi 9 juin 2009

Zidane : 1 Materazzi : 0


Depuis quelques jours, je suis parti en escapade à Bangkok. Souvent, il m'arrive de booker des vols
à travers le portail web de la compagnie Air Asia. Celle ci rayonnant sur toute l'Asie du sud est.
Incroyablement peu chère, fiable, il n'est pas rare de se voir proposer quelques mois avant la date
du départ, des destinations comme Hongkong, Bangkok, Manille, Tokyo...pour moins de 150 Ringgits Malaisiens.



Pff... certains penserons à l'anarque sous jacente..., que néni mes frères !! tout est bien vrai.
Pour vous en convaincre, je vous propose ce lien : AIR ASIA. Com

Petite précision importante : 1 Ringgit Malaisien vaut environ vingt centimes d'euros, fonction de la parité
des devises et des moments, le RM, suivant comme un "piti" chien... son maître tout puissant, le dollar US.

Pour faire simple, un euro fort face au dollar devrait vous inciter au voyage vers l'Asie.

Et Zidane dans tout ça ?? quel est donc le lien ?? Zidane n'est pas encore coté en bourse, quoi que....

J'y viens..gentillement... nous sommes le 9 juillet 2006, le grand jour de la finale de la coupe du monde...

Bangkok est une ville vibrante, vivante, grouillante de marchés, de bars et d'hôtels. Tout se vend, tout s'achète, un peuple
ouvert aux autres, souriant. Je reviens du marché de CHATUCHAK, immense aire où s'étale plus de 8000 shops en tout genre.


Couvert, bien souvent par de simples tôles et bâches, surbondé, il fait au moins 40°c dans ces allées, un dédale de
passages alignés au cordeau façon ville américaine. Il est facile de s'y perdre tellement l'endroit est grand, le téléphone
portable est de rigueur, numéro de vos accompagnants bien en tête pour vous re-guider vers l'air frais et la sortie le
cas échéant.


Des tissus magnifiques, des bouddhas de 3 mètres de haut, du "bling bling" à perte de vue. Je change d'allée, la transition
est surprenante, devant moi quelques serpents en tous genres, pythons, cobra... des oiseaux colorés par centaine, l'ensemble
vendu par le tenancier du lieu dont la beauté de sa dentition est inversement proportionnelle à sa gentillesse.

Je continu de chercher...je renifle...je vais bien finir par le trouver ce maillot de l'équipe de France !!!
Après plusieurs heures de recherche, c'est résigné que je rentre à la base... hôtel président, Sukkumvit Soi Road.
Ce soir, plutôt cette nuit vers 2heures du matin, c'est la finale France-Italie...et je suis remonté à bloc, j'ai gagné
quelques 300 RM contre Dina, déjà, sur les matchs pariés précédemment. Évidement ce fut avec une joie non dissimulée
que j'arrachais les quelques "biftons" à ce grand escogriffe mesurant 1m95, et plus de 100kg, l'ensemble surmonté d'une
tête bien faite, capitaine de navire au long court...mais supporter invétéré de l'équipe d'Angleterre !! damned !!

vous imaginez bien la tension régnante, en plus de lui avoir volé sa soeur, c'est sa fierté de connaisseur footballistique
qui en à pris un sale coup...je continu de le dépouiller de ces économies... hé hé !!!

Un écran géant nous attends dans ce hall d'hôtel de luxe, la partie commencera bientôt, alors je flâne ici et là, m'arrêtant
sur les quelques prestations proposées par l'établissement. Une d'entre elle attire ma curiosité, "Solitaire sensations"....
Interloqué, c'est vers Dina que je me retourne afin qu'il éclaire ma lanterne terne de bon français, sur les services proposés
dans ce "package"...

Sourire aux lèvres, il m'explique qu'au delà de la coupe de fruit frais offerte chaque jour, ainsi que des journaux européens proposés,
ce service inclut la présence d'une masseuse professionnelle et triée sur le volet, réputation de l'établissement oblige. Bien évidement,
je ne tarde pas à comprendre toute la valeur ajoutée de cette prestation, la coupe de fruit frais agrémentée de la "croupe" de cette
jolie prestataire...hum hum !!!...les hôtels de notre hexagone ayant une marge de progression certaine quand aux services proposés..

Ca y est... c'est parti, France domine, c'est jubilatoire... c'est un festival, Domenech est en train de réalisé le hold up du siècle,
c'est sur... on va les mettre minables les bouffeurs de macaronis !!! du grand spectacle, je suis fier, gonflé à bloc...seul french
dans cette salle, quelques thaï..peu passionnés, des allemands attristés par leur 3ème place de la veille, continus d'étancher leur peine
à grand renfort de Singha Beer, la cervoise locale.. Ah ah... notre Zidane est encore bien là, il oriente le jeu de façon magistrale et
je commence à ressentir l'énervement, les coups bas de notre ennemi d'en face, tout en subtilité, à croire qu'ils sont formés dès le plus
jeune age pour ça... Dans un élan de joie, de conviction, Dina n'aimant pas les ritals...il devient à mes cotés mon seul allié dans cette
bataille de titans... je me sens encore plus fort...de l'adrénaline et quelques grammes d'alcool issu d'un bon whisky coule dans mes veines.

Heureux je suis d'avoir ce nouveau partenaire... alors..je lui dis..."Forget the 300RM Dina, if France win the game, it will be yours back".

Survoltés nous sommes, NOUS dominons et j'ai un nouveau pote supporter à mes cotés... c'est une belle nuit, je vis comme si j'étais
avec mes copains que j'imagine en France... je les entends presque s'exclamer devant la maestria de notre Zizou national..

Ambiance étrange cependant, point de Thierry Gilardi, et de Jean Mimi pour commenter cet assaut dominant des bleus. Que cela ne tienne,
je les entends dans ma tête, je zappe les commentaires thaï...mais l'émotion est bien là !!!

Arc-boutés en défense, tel de méchants Romains, nos Astérix nationaux n'arrivent plus à percer cette tortue italienne.. Arrrgghht, ça
tourne mal, un mauvais pressentiment...même à 14000km... les émotions voyagent au delà de tous les réseaux matériels... c'est trop chaud.

Soudainement, cet enf..., ce joueur qu'est Materazzi a eu raison de la quiétude de notre Zizou, j'entends dans ma tête les commentaires
imaginaires de feu Thierry Gilardi "« Pas ça, Zinedine... Oh non ! Oh non, pas ça ! Pas aujourd'hui, pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait ! ».


C'est trop tard, la suite..On la connait tous..., plus d'adrénaline dans le sang, de l'eau froide y coule désormais.

Zidane : 1 Materrazi :0.... Dina : 300 RM...Lulu : 0.....
JE ne parle plus, suis abattu... Dina essaye de me réconforter, mais rien n'y fait. Je suis à Bangkok, seul au monde et nous avons perdu.
Il est 3h30 du matin, je n'ai pas sommeil, je tourne en rond... je décide d'aller faire un tour, arpenter la rue la tête basse.
Je marche seul...vidé, esseulé..quelques bars restent ouverts, de charmantes hôtesses made in Thaï...ont bien vu mon chagrin, elles
m'abordent l'une après l'autre..."Massage, Massage....", et d'un geste dédaigneux, je repousse leur avances.


Je croise sur le trottoir, allongé et vomissant toutes ses tripes, un européen..à qui je demande "are you ok ?".. Il me répond dans ce que
je crois reconnaître, un allemand alcoolisé..que tout va bien. Moi aussi, j'ai envie de vomir, je ne reviens toujours pas de ce qui
c'est passé. Je prend mon portable... pour être moins seul..le ressenti de frérot sur cet épisode dramatique pourrais me réconforter.

La terre s'est arrêtée de tourner aussi en France... je décide de rentrer à ma chambre, je regarde la coupe de fruits, je souris, je me
rappelle les propos de Dina... la vie peut être belle ici......


mercredi 3 juin 2009

Ten PM, Kuala Lumpur's blues....



Ca y est... déjà 3 mois que je suis là...Trois mois ici, en Asie..
Malgré mes quelques voyages, mes escapades précédentes en Malaisie, je sens que je deviens
petit à petit...un vrai Malaisien. Déjà, mes collègues professionnels disent de moi que je suis
"Half French, Half Malaysian"..

Il faut dire, c'est vrai que j'aime ce pays, depuis bien des mois, je prépare ce projet d'implémentation
de notre entreprise dite "Low cost" ici en Asie.

Je ne suis pas surpris, à travers mes contacts, mes Asians's collègues, je suis arrivé ici à la demande de mon
mentor. J'ai une chance rare... il est mon boss
et mon ami. Les hasards de la vie industrielle peuvent vous
emmener loin... loin de ma Bretagne natale et bien plus loin par l'esprit.

Cependant, il est 22 heures... je suis à KLIA (Kuala Lumpur International Airport)... et je reste tiraillé.
Cet endroit...est un rêve, au delà d'un simple Airport, imaginez juste u ne forêt tropicale humide...sous une
verrière climatisée, les meilleurs shops pour les addicts du shoping, mes yeux ne savent plus où regarder..
Gucci, Chanel, Prada, Montblanc, SK2, (la meilleur
e des marques de beauté Mesdames..made in Japon)..., etc.. etc..

Endroit, "the place to be" je dirais..., Awards du plus beau et du meilleur aéroport de la planète...,
je vous le dit..., ça le fait...c'est trop fort...et pourtant,... j'ai hâte.


Hâte de retrouver ma choupinette... trois mois déjà que je ne l'ai pas vu. Elle a bientôt 6 ans et j'arriverai juste
pour son anniversaire. Trois mois... où je me suis fondu dans cette population avec deux horloges dans la tête, décalées
de 7 heures.

90 jours où je prie que ma connexion internet marchera à 1 heure du matin..ici à Penang.. afin de faire notre visio
bihebdomadaire avec ma chipie qui rentre juste de l'école..., il n'est que 18 heures en France.

Garder le contact, se sentir coupable, voir le gris dans cette petite fenêtre Skype, derrière elle, qui contraste avec
la blondeur de ses cheveux. Toujours s'intéresser avec passion et attention à ses déboires d'école...
Recevoir par mail..en pdf... les quelques papiers à signer pour l'autoriser à partir en sortie scolaire, visiter St Malo
avec sa classe...


Je suis mal... très mal... le weekend end dernier... j'étais à Bornéo, escapade à deux avec celle qui fut ma compagne
pendant cinq années. Je me sens égoïste, tous mes rêves d'exotisme sont enfin réalisés. Forcément, le resort, Nexus Karambunai, dans lequel
nous sommes arrivés est un paradis. A la descente de l'avion, Kotakinabalu airport, directement sur ce tarmac chauffé par un
soleil un peu jaune, une humidité et une température qui n'a rien à envier à ce que j'appellerais un climat de salle de bain, une
voiture nous attend... C'est une "Perdana", the car.. fleuron du savoir faire et du luxe de la marque locale "Proton"..

Une voiture presque nucléaire, dépêchée par le resort qui s'occupe de tout. Quelques 50 kilomètres plus tard, nous sommes
noyés entre forêt tropicale humide et mangrove. J’entends les Monkeys dans les arbres aux alentours... et le bruissement de la
mer de Chine.

Je suis tiraillé... violemment... je suis à KLIA et je quitte mon appartement duplex avec vue sur l'ile Penang. En bas.., subsiste
encore un village local, maison aux toits de tôles rouillées, entre les cocotiers et les quelques chiens la queue haute, coursant les petites gallinacées du village .

Hier, c'était un enterrement chinois, notre voisin du bas...c'est jeté du haut du pont de Penang Bridge. Le village est en deuil.
Un hôtel à été dressé sous une simple tonnelle, son cercueil au milieu, agrémenté d'un ensemble de fleurs et de différents bouddhas.
La musique est forte, certainement des chants qui me semblent bien religieux. Des centaines de personnes se pressent autour de sa
dépouille, cercueil ouvert... entonnant des prières en Mandarin que je ne comprends pas. JE suis l'extra terrestre des alentours,
et comme me le dicte ma conscience... j'y suis allé, le voir une dernière fois pour lui dire encore une fois bon voyage

quand il me disait dans un anglais made in china... "h ow are you Ludo..." dans notre ascenseur commun.

Dans 30 minutes, je serai dans ce "triple seven" comme l e dit EEkiat, mon beau frère et commandant de bord sur Singapore Airlines.
J'aurais tant aimé que ce soit lui le maître de cérémonie ce soir pour ce vol...rentrer au pays avec EEKiat, je me serais
senti moins seul...J'ai quelques larmes..

Les hôtesses nous pressent à embarquer... elles sont toutes d'une extrême gentillesse et d'une beauté rare. Bien des fois, il m'eût
été donné de voyager avec notre compagnie Française...Jamais plus... Jamais plus...

Tiraillé à l'extrême... mal dans ma peau... je quitte mes amis et ma nouvelle vie pour retrouver Ma nénette de 5 ans.

L'avion décolle... la puissance des 2 réacteurs Roll Royce, les plus impressionnants construits est subjugante.
Ce soir... c'est... Free internet on board..., Singapore Airlines teste un nouvel équipement Wifi embarqué pour ses passagers.

Homme de technologie que je suis, je dégaine mon laptop de son fourreau et me connecte à 10000 mètres au site "voipbuster", celui
qui me permet de rester en contact téléphonique avec chipie presque tous les jours pour la modique somme de 1 cent la minute.


Casque Bang et Olufsen verrouillé sur la tête... j'attire l'ensemble de l'équipage à mes basques. C'est charmant... quelques hôtesses
souriantes sont agenouillées devant moi...trop intéressées par cette technologie naissante qu'est la voix sur IP.J'ai papa et maman en ligne...et

ensuite frérot... qui me demande..."t'es où là?"... ben!!!... juste au dessus du golfe du Bengale..je lui
réponds...et ce...en vol...

Comme des appareils photos... les yeux cernés de Khol, quatre hôtesses habillées de leur Kabaya magnifique, sont captivées. Une d'entre
elles connait Sharm, prénom indien trop bien porté pour ceux qui la connaissent, chef de cabine sur cette même compagnie et aussi, my sister
in law, celle qui deviendra ma confidente asiatique un peu plus tard. Je me sens déjà moins seul...

Autour de moi... une bonne centaine de touristes français... de retour du voyage de leur vie. Je me sens décalé et déjà en France.
J'ai mal... je suis mal... alors je retourne "taper" la discute avec mes quelques hôtesses qui elles, savent... ont bien senti que je
faisais parti à part entière de leur monde. Nous parlons de cuisine, des shops Nasi Kandar que j'affectionne au plus haut point.



Elles me sentent... je les ressens... nous survolons L'Afghanistan et ma tête est restée suspendue à la baie vitrée de mon appartement, vue
sur ce village qui est mon quotidien... je pense à mon voisin... on l'enterre demain.

Un sentiment jamais connu, je reste très mal, l'ensemble de ma famille Asiatique m'a accompagné à l'aéroport, nous avons pleuré ensemble
quelques secondes...C'est l'extrême déchirement, le vrai.
Dans quelques heures, nous atterrirons à Charles de Gaulle, nous sommes début avril, et je retrouverai la grisaille et la noirceur du
terminal 1. J'irai vite....très vite...prendre la navette pour la gare SNCF terminal 2E.

Tiens !!! c'est bizarre... je connais cette tête là..., ben oui.. je suis bête...c'est Monsieur Jacques Laffitte himself, dans le même "zing" que moi...qui revient
de commenter le grand prix de F1 de Sepang..., juste à coté de KLIA. Je réalise comme je suis un idiot notoire... à 1 jour près.. j'y étais... à ce grand prix...et me remémore soudainement les places VIP que quelques industriels locaux m'ont proposés pour ce spectacle
que j'affectionne... je reste un homme...

Il fait froid... je n'ai plus l'habitude... je vise encore une fois mon B&o sur les oreilles et m'engouffre dans ce TGV pour la capitale
bretonne... Madonna, "Dancing on the dance floor" volume max sur mon Ipod nano... je redeviens européen..

Que cela se fasse vite... très vite... que je la prenne dans mes bras cette chipie... vite...! qu'elle me redonne la force de voir du
bleu dans cette grisaille qui m'entoure. Ma mère aura certainement préparé quelques recettes que j'aime...et je me devrais de lui faire
honneur. Bien loin sont mes Chickens tandooris et mes Nasi lamak...je vais retrouver pendant 4 semaines la vie Made in France.


Elle à grandi... elle est belle, très... elle dormira avec moi ce soir, dans mon lit. Mes plantes d'intérieur sont restées vertes, merci
Maman !!!

2 heures plus tard... je prenais mon téléphone ici dans cette maison qui semble être la mienne. Je passais 3 heures avec eux...là bas,
me certifiant et les rassurant que dans quelques dizaines de jours... je serai de retour.....